Les véhicules zéro émission

Automobile : le trophée Andros sacre les véhicules zéro émission !

La Super finale du Trophée Andros au stade de France a sacré, le 9 février, les véhicules zéro émission.

Le Monde Nouveau prend de la vitesse. Y compris sur la glace ! Le 30e Trophée Andros qui s’est déroulé samedi 9 février dans l’écrin du Stade de France a porté haut les couleurs des véhicules électriques. En catégorie Elite Pro qui mêle les véhicules zéro émission et essence, aucun modèle thermique n’a remporté de course, ni en demi-finales ni en finale.

ILLUSTRATION JOHN CAMERON / UNSPLASH

Grand vainqueur de la compétition sur sa Plastic’Up, la famille Panis, Aurélien le fils et Olivier le père, n’ont laissé aucune chance aux voitures à essence. Neuf fois champion du monde de rallyes, Sébastien Loeb et son co-équipier Franck Lagorce se sont classés deuxième de la grande finale à bord leur modèle électrique Andros Sport.

Plus puissantes, plus réactives, les voitures électriques ont largement dominé la glisse et les débats, au point de surclasser le quadruple champion sortant du Trophée Andros, Jean-Baptiste Dubourg, qui courait sur une Renault Captur essence. Il s’est contenté de la troisième place du podium.

Enedis s’engage pour le Monde nouveau

 

Rebaptisée Trophée Andros Electrique depuis deux ans, la compétition exclusivement électrique du Trophée Andros illustre aussi l’engagement d’Enedis dans une discipline porteuse d’avenir écologique. Cette entreprise joue à fond la carte de la transition énergétique en s’associant à cet événement qui a rassemblé 50 000 spectateurs au stade de France. Outre le spectacle sur glace, c’est aussi l’occasion pour le géant de l’électricité de démontrer les performances des véhicules électriques en conditions extrêmes.

Dotées d’un même châssis tubulaire, de quatre roues motrices et directrices, et flanquées de 250 clous par pneu comme leurs homologues thermiques, les voitures de compétition électriques, bien que plus lourdes de 70 kg, affichent des performances hors normes.

La société française Exagon qui fournit ces bolides est aujourd’hui contrainte de brider la puissance de ses moteurs à 300 CV afin de respecter l’équité sportive. Doté d’un potentiel de 500 CV, les voitures électriques font la preuve de l’efficacité de leur motricité. Ce qui laisse présager un avenir prometteur aussi bien en compétition que pour la production de série qui finira, bientôt, par sillonner les routes de France.

PH.P