Montpeller Business School

Montpeller Business School, une école très engagée

Le Monde Nouveau est dans l’ADN de la Montpellier Business School.  Car contrairement à la plupart des écoles de commerce, souvent “réservées” à une élite financière, la MBS, fondée en 1897, a choisi de casser les codes.

« Une politique entamée il y a 25 ans pour rendre l’école accessible à ceux qui en ont le potentiel académique », explique Olivier Gullaud, responsable du développement en Occitanie.

GILLES LEFRANCQ

Fini les critères financiers donc mais une prépondérance pour les profils à potentiel sociétal. Pour ce faire, l’école a tout misé sur l’alternance. Et est même devenue la numéro 1 sur le territoire français : plus de 1 300 étudiants intégrés en entreprise sur les 3 500 de l’établissement.

« L’ambition est de les préparer à devenir des managers responsables sociétalement et environnementalement, d’en faire des acteurs de demain, des dirigeants qui se soucient de la planète », ajoute Olivier Gullaud.
On retrouve d’ailleurs dans les cursus scolaires une vraie démarche en ce sens avec des Master en finance responsable, en finance environnementale et énergétique, des spécialisations en entreprenariat et économie sociale et solidaire.

« Nous avons voulu aller le plus loin possible dans la responsabilisation sociétale des entreprises et avec l’appui de nos partenaires, nous offrons aux étudiants l’occasion de se confronter à la réalité du marché », poursuit Olivier Gullaud. C’est cette dimension humaine que la douzaine d’étudiants, de l’association Gaïa (en charge du développement durable au sein de la MBS), auront à cœur de faire ressortir via les réseaux sociaux.

« Ils seront chargés de s’occuper de la communication avant, pendant et après le salon de Perpignan », détaille Olivier Gullaud. Coachés par Christophe Dumazère, ancien journaliste et enseignant à la MBS, ces derniers ont également proposé d’animer un atelier sur la fabrication maison de produits bio.

« Ils ont des idées et se bougent, conclut Olivier Gullaud. Et pour l’école, c’est aussi une façon de renforcer son ancrage territorial. Notre ambition est de mettre la Montpellier Business School au service des entreprises de la région. »

 

Yoann Palej