Philippe Palat

Le Macarel de Philippe Palat : « Mauvais climat »

Pour le directeur du développement éditorial de Midi Libre, Philippe Palat, le réchauffement climatique ne relève plus de la fiction.

ILLUSTRATION PIXABAY / COCOPARISIENNE

La Terre hurle de douleur. Climat de peur. Là, un glacier grand comme la Belgique qui va faire grimper le niveau des eaux. Ailleurs, la pollution qui étouffe les populations. Plus loin, la déforestation qui s’accélère, les insectes qui disparaissent, des températures en hausse, un continent plastique à la dérive… Mauvais climat.

Et au milieu coule un torrent d’inquiétude. De mobilisation aussi. Des ONG qui attaquent l’État français pour la non-maîtrise des gaz à effet de serre ; des jeunes de toute l’Europe qui brandissent une colère verte et appellent à une grève mondiale le 15 mars. Climat de révolte.

La Terre est en danger

Oui, la Terre est en danger et le réchauffement climatique ne relève plus de la fiction. Oui, la planète bleue est en sursis et la transition énergétique ne peut plus être une option. Climat ambiant.

Fatalistes, allons-nous assister à l’engloutissement des îles paradisiaques et à la submersion des grandes métropoles du littoral ? Résignés, allons-nous subir des ouragans et cyclones toujours plus intenses, des records de chaleur l’été et des hivers polaires en Europe ? Climat de crise.

Sur les cendres des brasiers incontrôlables qui dévorent la nature, est-il encore possible de renaître ? Le geste citoyen, associé à la volonté politique des États, peut, à défaut de conjurer le sort, ralentir la machine à accélérer le (mauvais) temps. Et sauver encore tout ce qui peut l’être. Climat de confiance.

Macarel… ! Ou tu t’acclimates au Monde Nouveau ou tu meurs.

 

PHILIPPE PALAT