Fac de Perpignan

La fac de Perpignan « naturellement » active au Monde Nouveau

Naturellement », ainsi que le souligne son président Fabrice Lorente, la faculté de Perpignan participe activement au Monde Nouveau.

L'INDÉPENDANT

« Que Perpignan ait été choisi pour l’organisation d’un tel événement est une chance pour le territoire. L’université, très avancée dans le domaine des énergies renouvelables et sur le plan environnemental, ne pouvait pas passer à côté. Nous partageons cette culture de l’innovation et cette vision du futur. »

Les 9 800 étudiants formés à Perpignan « s’interrogent sur notre avenir commun. Ce sont eux qui vont construire le monde nouveau », reprend le président de l’UPVD. La structure propose pas moins de 17 formations axées sur l’environnement au sens large, ce qui en fait une référence européenne et attire forcément des étudiants venus du monde entier. « Nous disposons de compétences, de savoir-faire et d’experts dans chacun de ces domaines qui s’appuient sur des années de recherche. »

Des formations qui s’adressent à un large public : du DU (diplôme universitaire) installateur de panneaux photovoltaïque au doctorat consacré au droit des énergies renouvelables en passant par une licence professionnelle de gestion du développement durable, l’université de Perpignan a misé depuis longtemps sur les énergies renouvelables et le développement durable. Et continue d’y réfléchir au moment d’élaborer de nouvelles formations notamment en double cursus avec l’IAE (Institut d’administration des entreprises).

Le photovoltaïque arrive

Au-delà de l’enseignement, l’écoresponsabilité est au cœur de la vie de l’université. Revalorisation des déchets verts du parc, installation de poubelles de tri, le campus la vit au quotidien et mise sur l’avenir. Un projet de construction d’ombrières équipées de panneaux photovoltaïque doit sortir de terre d’ici la fin de l’année. « La production d’électricité soit 1,5 MW, correspond à la moitié des besoins énergétiques de l’université », avance Fabrice Lorente. Là encore, l’université envisage d’aller plus loin et étudie le moyen d’être autonome en énergie sur les zones de laboratoires très consommateurs d’électricité.

Des tests grandeur nature pour les étudiants de Sup ENR, l’école d’ingénieurs en énergies renouvelables. Ces derniers participeront d’ailleurs activement au Monde Nouveau et présenteront, en exclusivité, leur dernière innovation. Les étudiants perpignanais sont particulièrement investis sur l’événement qui permettra de mener à terme des projets “tutorés”. Ainsi, des élèves de l’IUT travaillent-ils, depuis des mois, à l’élaboration d’un projet “zéro déchet” sur le salon ou encore six doctorants et juristes formeront des équipes de citoyens rapporteurs qui animeront et synthétiseront les débats citoyens programmés au fil des jours.

Le Monde Nouveau aura l’honneur de découvrir les dernières nouveautés issues des start-up incubées à l’université et de profiter des interventions des enseignants-chercheurs. Le personnel de l’UPVD s’est également mis à disposition des candidats du Créathon et les coachera tout au long des quatre jours du salon. Un investissement qui « correspond complètement à notre politique », reprend le président Lorente. « Il démontre clairement la diversité et l’ouverture de l’université, mais aussi tout ce qu’elle peut apporter à la vie de la cité. »

 

ESTELLE DEVIC